L’huîtres de Normandie.

Première région conchylicole de France, la Normandie veut donner à ses huîtres, encore méconnues par rapport à celles d’autres régions, la place qu’elles méritent sur le marché.

Une production annuelle d’environ 25 000 tonnes dont près de 40% vont être écoulés au moment des fêtes de fin d’année.

La Normandie est la seule région française à présenter différents crus. En fonction de la localisation, le goût de l’huître change. Sur la côte ouest du Cotentin, de la baie de Granville à Port-Bail, les parcs à huîtres sont exposés aux vents du large et aux puissants courants des marées.

Les huîtres normandes naissent, grandissent et sont affinées sur les côtes du Cotentin. Elles sont issues de quatre bassins de production différents : la côte ouest, St Vaast, Isigny-sur-Mer et la Côte de Nacre. Quatre zones et quasiment quatre saveurs différentes pour la plus grande joie des amateurs.

L’huître de la Côte ouest

Les parcs à huîtres sont disposés tout au long de la côte ouest du Cotentin. Ils sont ainsi exposés à des vents puissants et à des forts courants. Le résultat de ce milieu d’élevage est un goût très iodé et très corsé.

Les huîtres d’Isigny

Comme son nom l’indique, l’huître d’Isigny est élevée à Isigny-sur-Mer, mais plus précisément au sein de la Baie des Veys très riche en plancton. Cette caractéristique en fait une huître charnue qui est à la fois croquante et douce en goût.

L’huître de Saint Vaast

Elle est issue du plus vieux bassin ostréicole de la région. Il est situé sur la côte est du Cotentin.

Elle est réputée pour son goût affirmé de noisette. Elle est charnue et iodée. Pour être plus précis, sa dénomination complète est l’huître de Saint-Vaast-la-Hougue.

L’huître de la Côte de Nacre

Elle est élevée au sein du tout jeune site ostréicole de Meuvaines-Asnelles. En effet, il a été créé au début des années 90. Les courants forts et riches auxquels elle est soumise lui confèrent un goût exceptionnel.

L’huître de Veules-les-Roses

A déguster : la veulaise, le nom de l’huître cultivée dans le village ou plus précisément à 600 mètres de sa plage.

Veules-les-Roses, dont l’unique parc est posé sur la côte d’Albâtre à l’endroit où le plus petit fleuve de France, la Veules, se jette dans la Manche..